Me voilà à l’arrêt d’autobus. Je me déniche un coin d’ombre question que demain je ne sois pas catégorisé comme un grand brûlé. Je n’ai pas d’horaire de bus et même si j’en possédais un, je doute fort bien qu’il m’éclairerait sur l’heure précise de l’arrivée de l’autobus.
Enfin, je l’aperçois entre deux chevrolets 1955. Va-t-elle s’arrêter ou est-elle déjà pleine à rebord ? Elle s’arrête !
Les trajets les plus importants sont desservis par des autobus chinois, les autobus russes assurent les plus petits trajets et quelques autobus scolaires jaunes, pour les écoliers et particuliers, parsèment le reste du paysage. Ça ne fait qu’un an que Cuba a reçu les autobus chinois style ‘’accordéons’’ qui ont grandement amélioré le transport en commun.
Sans se bousculer, les gens se rassemblent pour fabriquer une ligne improvisée. Je ne sais pas encore à quel point tout le monde paie pour monter à bord, certaines personnes montent dans l’autobus en utilisant les portes arrières. Une chose est sûre, 40 cennes en pesos nationals nous permettent d’embarquer par la porte d’en avant.
Une fois à l’intérieur, c’est bienvenu dans la chaleur, l’humidité, parmi les gens entassés. Je n’ai pas encore rencontré de cubains claustrophobes mais il est certain que ce n’est pas dans un autobus que j’aurai la chance d’en connaître un. Un petit coin de barreau auquel je m’agrippe me satisfait de la place que j’ai trouvée.
Aux arrêts les plus achalandés, il y a deux lignes de gens pour la guagua (autobus). La première ligne s’adresse aux gens qui désirent être assis et la seconde pour ceux qui se satisferont d’une place debout. L’autobus s’arrête à la première ligne et ensuite à la deuxième.
Finalement, je me croise les doigts afin d’avoir un brin de vent lorsqu’on commencera à avancer. Lorsqu’il est possible pour moi de regarder par la fenêtre, le décor qui défile me fait souvent oublier que je suis dans la guagua. Les maisons, les cubains dans un cadre de porte à jaser, les enfants qui jouent avec une balle, les gens marchant lentement et la nature si puissante.
Dans ma tête, c’est un autre voyage : ‘’Y a-t-il vraiment quelqu’un qui habite là? ‘’, ‘’ Je me demande bien de quoi il parle … ‘’, ‘’ C’est ça la base du jeu ! Balle et sourire!’’,
‘’Où vont-ils? Répondez-moi quelqu’un J ‘’, ‘’Ces arbres ont tellement du voir beaucoup de choses!‘’.
J’atterris. C’est mon arrêt!
Mathieu
Enfin, je l’aperçois entre deux chevrolets 1955. Va-t-elle s’arrêter ou est-elle déjà pleine à rebord ? Elle s’arrête !
Les trajets les plus importants sont desservis par des autobus chinois, les autobus russes assurent les plus petits trajets et quelques autobus scolaires jaunes, pour les écoliers et particuliers, parsèment le reste du paysage. Ça ne fait qu’un an que Cuba a reçu les autobus chinois style ‘’accordéons’’ qui ont grandement amélioré le transport en commun.
Sans se bousculer, les gens se rassemblent pour fabriquer une ligne improvisée. Je ne sais pas encore à quel point tout le monde paie pour monter à bord, certaines personnes montent dans l’autobus en utilisant les portes arrières. Une chose est sûre, 40 cennes en pesos nationals nous permettent d’embarquer par la porte d’en avant.
Une fois à l’intérieur, c’est bienvenu dans la chaleur, l’humidité, parmi les gens entassés. Je n’ai pas encore rencontré de cubains claustrophobes mais il est certain que ce n’est pas dans un autobus que j’aurai la chance d’en connaître un. Un petit coin de barreau auquel je m’agrippe me satisfait de la place que j’ai trouvée.
Aux arrêts les plus achalandés, il y a deux lignes de gens pour la guagua (autobus). La première ligne s’adresse aux gens qui désirent être assis et la seconde pour ceux qui se satisferont d’une place debout. L’autobus s’arrête à la première ligne et ensuite à la deuxième.
Finalement, je me croise les doigts afin d’avoir un brin de vent lorsqu’on commencera à avancer. Lorsqu’il est possible pour moi de regarder par la fenêtre, le décor qui défile me fait souvent oublier que je suis dans la guagua. Les maisons, les cubains dans un cadre de porte à jaser, les enfants qui jouent avec une balle, les gens marchant lentement et la nature si puissante.
Dans ma tête, c’est un autre voyage : ‘’Y a-t-il vraiment quelqu’un qui habite là? ‘’, ‘’ Je me demande bien de quoi il parle … ‘’, ‘’ C’est ça la base du jeu ! Balle et sourire!’’,
‘’Où vont-ils? Répondez-moi quelqu’un J ‘’, ‘’Ces arbres ont tellement du voir beaucoup de choses!‘’.
J’atterris. C’est mon arrêt!
Mathieu
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