Déjà quatre semaines de passées et une évolution s’est produite dans la découverte de la vieille Havane. Le premier coup d’œil de la première fin de semaine fut marqué par la fameuse rue hétéroclite, la calle Obispo qui émerveille par ses multiples couleurs se retrouvant tant sur les peintures des nombreux artistes affichées aux portes de leur studio que dans la voix des chanteuses et chanteurs qui s’exécutent dans les cafés, du matin au soir. Cette rue est d’autant plus alléchante par ses divers cafés tels que La Dichosa, le café Paris, La lluvia de oro et plus encore. Les langoustes marinées servies à La Dichosa, pour 10 CUC incluant un mojito, sont délicieuses. Mais il y a plus que des plats à déguster sur Obispo : il y a l’ambiance d’une rue piétonnière, remplie de vie par son abondance de touristes, de mendiants et de cubains, qui satisfait les découvreurs de villes animées.
Toutefois, les foules ne sont pas le dada de tous, ce qui se comprend. C’est pour cette raison que je continuerai ma description évolutive de cette charmante ville. Pour des moments de tranquillité, les parcs de la vieille Havane sont très relaxants. Par contre, il faut bien choisir son banc. En effet, dans le parc central situé devant le grand Théâtre National de la Havane, se tiennent des regroupements de fanatiques de baseball qui discutent de manière enflammée sur le sujet. Dans la masse du peloton volumineux, les «verbo-sportifs» sont facilement identifiables. Il faut aussi être avisé que de se faire interpeller pour de l’argent, du savon ou autre est très courant. Il suffit de ne pas trop se laisser atteindre par cette réalité. Les bancs de couleurs variées du parc San Rafael le rendent très coquet. Les coins d’ombre y sont moins fréquents qu’au parc central mais là-bas, les bancs sont munis d’un dossier et sont donc plus confortables. Plus l’évolution du projet prend de l’ampleur, plus les découvertes sont typiques et diversifiées. Par exemple, les pêcheurs du «Malecon» dépeçant leurs barberos, un poisson se trouvant dans la baie de la Havane, sont des hommes très tranquilles et réservés, mais qui aime être interpellés pour quelques phrases à échanger. Autre aspect du «Malecon» à essayer : un bon « cuba libre » en marchant, éclairé par les lumières de la vie nocturne. Justement, tous les soirs, se rejoignent d’innombrables bandes de tous les âges et de divers styles. Les amoureux, les jeunes, les groupes d’amis, les familles, les touristes, les ivrognes, les vendeurs de caramels et j’en passe. La promenade sur ce fameux boulevard est sans aucun doute un incontournable de la Havane.
Pour ceux qui se sentent un tantinet plus aventurier, il y a les petites rues moins connues de la Vieille Havane, là où les rencontres avec des locaux sont plus propices. Par exemple, un monsieur nommé Ed a fait des portraits de québécois directement sur le coin du bar-cafétéria «Le Petit», en partageant une fraîche Tinima, une bière locale se payant 10 pesos nationaux. Dans ce même lieu, deux hommes habitués de la place discutent de politique. Conversations enrichissantes et échanges mutuels, il est tout de même important de rester prudent et de se méfier de ces nouvelles connaissances qui finissent souvent par demander argent ou biens personnels. La vie cubaine est très éclatée et elle mérite d’être découverte dans les lieux les plus périlleux… cela dit, il faut visiter ces coins reculés, mais immensément charmants, lorsque le soleil est de la partie. Sinon, la nuit, Obispo et le Malecon sont des lieux qui dorment rarement. Finalement, pour un court séjour dans l’épicentre de la Vieille Havane, les casas particulares sont assez nombreuses. Celle que j’ai essayée m’a agréablement satisfait. Maria et Rolando nous ont accueillis au 260 Lamparilla app. 4 pour deux nuits, avec une douches très propre à l’intérieur même de la chambre, numéro : (07) 867-4089… À vous de visiter!
Jimmy
Toutefois, les foules ne sont pas le dada de tous, ce qui se comprend. C’est pour cette raison que je continuerai ma description évolutive de cette charmante ville. Pour des moments de tranquillité, les parcs de la vieille Havane sont très relaxants. Par contre, il faut bien choisir son banc. En effet, dans le parc central situé devant le grand Théâtre National de la Havane, se tiennent des regroupements de fanatiques de baseball qui discutent de manière enflammée sur le sujet. Dans la masse du peloton volumineux, les «verbo-sportifs» sont facilement identifiables. Il faut aussi être avisé que de se faire interpeller pour de l’argent, du savon ou autre est très courant. Il suffit de ne pas trop se laisser atteindre par cette réalité. Les bancs de couleurs variées du parc San Rafael le rendent très coquet. Les coins d’ombre y sont moins fréquents qu’au parc central mais là-bas, les bancs sont munis d’un dossier et sont donc plus confortables. Plus l’évolution du projet prend de l’ampleur, plus les découvertes sont typiques et diversifiées. Par exemple, les pêcheurs du «Malecon» dépeçant leurs barberos, un poisson se trouvant dans la baie de la Havane, sont des hommes très tranquilles et réservés, mais qui aime être interpellés pour quelques phrases à échanger. Autre aspect du «Malecon» à essayer : un bon « cuba libre » en marchant, éclairé par les lumières de la vie nocturne. Justement, tous les soirs, se rejoignent d’innombrables bandes de tous les âges et de divers styles. Les amoureux, les jeunes, les groupes d’amis, les familles, les touristes, les ivrognes, les vendeurs de caramels et j’en passe. La promenade sur ce fameux boulevard est sans aucun doute un incontournable de la Havane.
Pour ceux qui se sentent un tantinet plus aventurier, il y a les petites rues moins connues de la Vieille Havane, là où les rencontres avec des locaux sont plus propices. Par exemple, un monsieur nommé Ed a fait des portraits de québécois directement sur le coin du bar-cafétéria «Le Petit», en partageant une fraîche Tinima, une bière locale se payant 10 pesos nationaux. Dans ce même lieu, deux hommes habitués de la place discutent de politique. Conversations enrichissantes et échanges mutuels, il est tout de même important de rester prudent et de se méfier de ces nouvelles connaissances qui finissent souvent par demander argent ou biens personnels. La vie cubaine est très éclatée et elle mérite d’être découverte dans les lieux les plus périlleux… cela dit, il faut visiter ces coins reculés, mais immensément charmants, lorsque le soleil est de la partie. Sinon, la nuit, Obispo et le Malecon sont des lieux qui dorment rarement. Finalement, pour un court séjour dans l’épicentre de la Vieille Havane, les casas particulares sont assez nombreuses. Celle que j’ai essayée m’a agréablement satisfait. Maria et Rolando nous ont accueillis au 260 Lamparilla app. 4 pour deux nuits, avec une douches très propre à l’intérieur même de la chambre, numéro : (07) 867-4089… À vous de visiter!
Jimmy
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