Dans un quartier nommé El Trigal, nous sommes venus faire de la prévention des zoonoses, soit les maladies transmises des animaux aux humains et vice-versa. Un des moyens de transmission de ces différentes maladies est l’accumulation de déchets. En effet, cela attire les animaux de toutes sortes puisque les déchets contiennent encore de la nourriture. Ainsi, les chiens, les rongeurs, les insectes viennent se nourrir de déchets pour ensuite se promener dans les maisons de la communauté. Nous avons donc décidé de créer un projet sur la gestion des déchets pour essayer d’améliorer la situation.
La présente condition de ce petit quartier est plutôt complexe et, pour l’instant, il n’y a pas de récipient à déchet attitré dans les maisons, ni même dans le quartier. Ainsi, le mode de fonctionnement actuel est d’accrocher les vidanges domestiques sur des crochets dans les airs pour minimiser l’accès aux animaux. Parfois, les crochets sont trop bas, les sacs trop lourds ou il n’y a carrément pas de sacs. Également, certaines personnes mettent leurs déchets dans des bacs au sol, parfois fermés, parfois non. En ce qui concerne la collecte des gros déchets, il faut attendre qu’un tracteur équipé d’une charrette vienne les ramasser. Son horaire de passage devrait être fréquent et régulier mais malheureusement, en raison de l’accès difficile à l’essence et de plusieurs autres problèmes qui relèvent de l’État, cela ne se fait pas. Les gens doivent donc garder leurs gros déchets, majoritairement constitués de résidus de construction (ciment, roche, métal) ou de feuilles d’arbre, dans leur cour. Puisque l’éboueur ne passe pas, les gens finissent par aller porter leurs déchets aux dépotoirs illégaux sur le coin des rues. Pour ce qui est des déchets domestiques, ils sont théoriquement ramassés à tous les jours par un éboueur équipé d’un cheval et d’une charrette. Il arrive que l’éboueur soit en mauvaise santé et que la collecte de déchets ne s’effectue pas. Dans cette situation, les déchets s’empilent et finissent également au dépotoir du coin de la rue. Les gens éloignent ainsi les problèmes d’insectes, de rongeurs et d’odeur. Également, il existe des journées de travail volontaire durant lesquelles les habitants du quartier se regroupent et nettoient le quartier. Ces journées s’effectuent environ une fois par mois ou aux deux mois.
Nous avons rencontré la déléguée du pouvoir populaire qui nous a expliqué la situation du quartier. Selon elle, il serait bien de faire de la sensibilisation sur la thématique de la gestion des déchets. Ainsi, suivant son conseil, nous avons fait un dépliant sur la gestion facile et possible des déchets. Celui-ci donne quelques conseils pour un quartier plus propre. Nous avons commencé à distribuer ces dépliants aux familles de la communauté. Nous leur donnons ainsi un outil en espérant qu’il soit prit en considération par la population.
Véronique
La présente condition de ce petit quartier est plutôt complexe et, pour l’instant, il n’y a pas de récipient à déchet attitré dans les maisons, ni même dans le quartier. Ainsi, le mode de fonctionnement actuel est d’accrocher les vidanges domestiques sur des crochets dans les airs pour minimiser l’accès aux animaux. Parfois, les crochets sont trop bas, les sacs trop lourds ou il n’y a carrément pas de sacs. Également, certaines personnes mettent leurs déchets dans des bacs au sol, parfois fermés, parfois non. En ce qui concerne la collecte des gros déchets, il faut attendre qu’un tracteur équipé d’une charrette vienne les ramasser. Son horaire de passage devrait être fréquent et régulier mais malheureusement, en raison de l’accès difficile à l’essence et de plusieurs autres problèmes qui relèvent de l’État, cela ne se fait pas. Les gens doivent donc garder leurs gros déchets, majoritairement constitués de résidus de construction (ciment, roche, métal) ou de feuilles d’arbre, dans leur cour. Puisque l’éboueur ne passe pas, les gens finissent par aller porter leurs déchets aux dépotoirs illégaux sur le coin des rues. Pour ce qui est des déchets domestiques, ils sont théoriquement ramassés à tous les jours par un éboueur équipé d’un cheval et d’une charrette. Il arrive que l’éboueur soit en mauvaise santé et que la collecte de déchets ne s’effectue pas. Dans cette situation, les déchets s’empilent et finissent également au dépotoir du coin de la rue. Les gens éloignent ainsi les problèmes d’insectes, de rongeurs et d’odeur. Également, il existe des journées de travail volontaire durant lesquelles les habitants du quartier se regroupent et nettoient le quartier. Ces journées s’effectuent environ une fois par mois ou aux deux mois.
Nous avons rencontré la déléguée du pouvoir populaire qui nous a expliqué la situation du quartier. Selon elle, il serait bien de faire de la sensibilisation sur la thématique de la gestion des déchets. Ainsi, suivant son conseil, nous avons fait un dépliant sur la gestion facile et possible des déchets. Celui-ci donne quelques conseils pour un quartier plus propre. Nous avons commencé à distribuer ces dépliants aux familles de la communauté. Nous leur donnons ainsi un outil en espérant qu’il soit prit en considération par la population.
Véronique
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